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PAS D'ORPAILLAGE LÉGAL EN PAYS WAYANA UNE GRANDE VICTOIRE POUR LES AMÉRINDIENS DU HAUT-MARONI
La nouvelle est parue dans l'avant projet du Schéma Départemental d'Orientation Minière de Guyane (SDOM). Les amérindiens Wayanas et Tekos du Haut Maroni, après des années de lutte, ont obtenu l'interdiction de l'orpaillage légal en pays Wayana à l'intérieur de la zone de libre adhésion du parc amazonien de Guyane. Cette question avait été l'objet d'intenses débats, souvent sous la menace et la contrainte, de la part des orpailleurs guyanais avides de pourvoir extraire l'or sur l'ensemble de la Guyane, y compris sur les zones de vie, y compris dans le Parc Amazonien de Guyane, malgré l'opposition déterminée des amérindiens. Contre l'Etat Français, contre une majorité d'élus de Guyane, les Wayanas et les Tekos se sont battus. Ils ont engagé des débats, ils ont signé des pétitions, ils sont venus manifester à Cayenne pour interpeler la Ministre de l'écologie de l'époque, Nelly Olin. Ces luttes n'ont pas été vaines. Il reste bien sûr les autres revendications pour lesquelles le combat continue. Et bien sûr l'inacceptable présence d'orpailleurs clandestins en Pays Wayana, mais aussi dans la région de Camopi, pour laquelle l'Etat Français se rend coupable de non assistance à personne en danger en ne luttant pas efficacement contre ce fléau. Mr Sarkozy avait pourtant promis en février que la lutte contre l'orpaillage clandestin durerait "le temps qu'il faudrait". Les "opérations Harpie" avaient duré 4 mois, la situation actuellement est très difficile. Au lendemain d'un grand rassemblement pour la reconnaissance des droits des populations autochtones et la préservation de la forêt amazonienne au forum social mondial de Belem, l'Etat Français doit entendre l'ensemble des revendications des populations autochtones Guyanaises. Dans l'intérêt de la démocratie, mais aussi dans l'intérêt de la préservation d'une des dernières forets primaires sur le territoire Français et Européen.
Membre du Collectif de soutien aux Améridiens du Haut-Maroni
Organisations à l'origine du Collectif : Amday, Association Oka Mag', Attac Guyane, la FOAG (Fédération des organisations Amérindiennes de Guyane), Kupun Upun Kom He Heitéi, Les Verts-Guyane, la Ligue des Droits de l'Homme, Solidarité Guyane, Villages de Guyane Associations et personnalités ayant manifesté leur soutien depuis la publication de cet appel en date du 25 février : GEPOG (Groupement d'étude et de protection des oiseaux de Guyane), association Kwata, CSIA Nitassinan (Comité de Solidarité avec les Indiens des Amériques), Survival France, Pierre-Michel Forget (MNHN), Emmanuel Lafont (Evêque de Cayenne), Antoine Karam (secrétaire général du PSG), Chantal Berthelot (1ere vice-presidente du Conseil Régional de Guyane), Solidaires-Guyane, Sepanguy, Phil Labonté (Association palikour PAYIKWENE), Jocelyn Thérèse (COICA), Gisèle Tarnus (Présidente de la SREPEN association de Protection de l'environnement à l'ile de la Réunion), ICRA International, Uman Art, Attac Guadeloupe, GITPA-IWGIA France, La section de l'île de Cayenne de la Fédération du Parti Socialiste.
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